∂éѕιℓℓυѕισиѕ ∂'υиє ѕαℓє ρєтιтє ¢σииє

« J’ai toujours aimé la souffrance.Je me complaisais à exacerber mes déceptions, mes réflexions amères ; la communication boiteuse avec mes parents, l’incompréhension des autres enfants dans l’ensemble cruels et limités et avec qui je ne pouvais donc prétendre à aucune connivence, mise à l’écart qui se prolongea jusqu’à la fin de l’adolescence quand je compris qu’il valait mieux paraître en savoir moins que les autres et, à tout prendre, avoir l’air bête…c’est à peu près à ce moment là que je commençai à pressentir que la vie était absurde, ce qui me fut confirmé par de nombreuses lectures, que je touchai du doigt le mal-être, que la question «  à quoi bon ? » revint de plus en plus souvent et me paru intolérable, les diverses corruptions de l’être humain en qui je voulais croire, le trou noir de l’avenir qui amènerait inéluctablement la mort, et le véritable trou noir, et d’autres réflexions du même ordre contre lesquelles je ne cherchais même pas à me débattre.

Puis je me suis fait avorter.

Je n’ai rien ressenti d’abord, qu’une forme abjecte de satisfaction de voir se réaliser cette intuition que j’étais faite pour souffrir.

Et cet étonnement : je ne souffrais pas.

La prise de conscience eut lieu devant ce magasin de vêtements pour enfants, quelques heures après l’opération.J’eus le souffle coupé, l’impression qu’une gerbe d’étincelles éclataient dans ma tête…

La crise qui suivit m’effraya moi-même.

Non par sa véhémence, mais parce qu’elle était incontrôlable.

Par un paradoxe étrange, la contemplation de mes émotions m’avait mise à l’abri des souffrances que j’appellerai tangibles, parce qu’elles ont une origine définie, j’étais une machine à ressentir,  pleurant quand je voulais pleurer, riant quand je voulais rire.

Mais la douleur occasionnée par la perte de cet enfant n’était pas contrôlable, et ses manifestations ne m’étaient pas intelligibles ; par exemple, ce qui me fait le plus de mal quand je pense à lui, c’est de ne pas savoir où regarder, et de regarder le ciel.

J’avais dix-sept ans à ce moment là, quand j’ai compris que la souffrance n’était pas qu’un moyen d’échapper à la platitude, d’accéder au sublime.

Pourtant, ce n’est pas cette épreuve et la douleur qu’elle me causa et me cause encore qui ont fait de moi ce que je suis.

J’ignore tout de ce désespoir hurlant contre lequel je ne peux rien. »

єχтяαιт ∂υ ℓινяє ∂є ℓσℓιтα ριℓℓє – нєℓℓ

By _Abs0lution_

Marre que tout le monde me demande si je suis anorexique.Marre que tout le monde me demande si je me fais vomir.Marre que tout le monde me surveille sans arrêt.Marre que tout le monde me fasse des remarques du genre «  Mais regarde on sens tes os ! » -_-

Ils n’ont jamais été au courant de mes TCA ( enfin soit disant car je ne crois vraiment pas à ces conneries ) alors est ce que ça se voit tant que ça ?

Serais-je vraiment maigre ?

Mais pourtant je ne me vois pas telle qu’ils le disent.

Pour moi je suis et serai toujours grosse.

J’voudrais juste qu’ils me lâchent et qu’ils me laissent tranquille avec mes problèmes de poids.

Ils ne savent pas et je ne peux pas leur en vouloir.

Mais ça me blesse.

En plus, je suis malade depuis plusieurs jours.Une angine en plein mois d’août…

Ce qui fait que je ne peux rien avaler sans souffrir [ physiquement cette fois ] à un tel point que la nourriture me dégoûte [ … ] et que je mange encore moins qu’avant, par conséquent j’ai déjà perdu du poids.

Je devrais m’en plaindre mais au contraire je suis vraiment contente d’avoir perdu quelques uns de mes kilos superflus ^^

Une amie m’a dit que je devais avoir des carences alimentaires entraînant une fragilité de mon organisme et que ça devait être en partie pour ça que j’étais tombée malade alors qu’il ne fait pas si froid.

-_- N’importe quoi.

Je n’ai aucune carence alimentaire et encore moins de fragilité biologique.

Il s’agit juste d’un manque de chance.

Bref.

Ma meilleure amie rentre vendredi soir.Après 1 mois sans l’avoir vue, j’ai vraiment hâte d’être avec elle et j’en ai surtout besoin.

Mon n’amoureux rentre samedi soir Lui, alors nous nous verrons dimanche ou lundi au plus tard.

Il me manque tellement … J’avoue être un peu perdue sans Lui, pourtant c’est encore récent [ 2 mois aujourd’hui ! ] mais Il compte déjà énormément dans ma vie, il a fait tant de choses pour moi et m’a été d’un grand soutien ces derniers temps, surtout dans des moments aussi difficiles qu’un viol [ heureusement je ne me souviens de rien ou presque sauf du plus important, à savoir que je ne crois pas que cet enfoiré soit allé jusqu’à … mais ça reste quand même très dur ] et Il a su être là aussi à la mort de mon Grand-Père il n’y a pas très longtemps.Une nouvelle qui m’a causé beaucoup de chagrin et dont j’ai du mal à me remettre.

En 3 ans, la mort m’a pris 3 êtres auxquels je tenais et c’est vraiment trop.Mais comme on dit, jamais 2 sans 3.

Et voilà, mon Lui est quelqu’un de bien et d’irremplaçable dans mon cœur.Et je l’aime.Tout simplement.

J’ai appris aussi qu’une de mes amies les plus proches avait été ré hospitalisée pendant l’été.

Elle venait de passer 1 an en hôpital et était sortie depuis peu, j’étais vraiment contente et là…

Je crois qu’elle a refait une tentative de suicide en fait.

Et puis surtout elle a reperdu beaucoup de poids.

Elle aussi on l’a diagnostiqué anorexique.

Je n’ai jamais été hospitalisée moi, donc je ne le suis pas.

Mais ce que je ne comprends pas c’est qu’elle je sais qu’elle est ano et ça se voit car elle est vraiment très maigre [ elle pèse 35 kg environ ] , alors qu’en ce qui me concerne il paraîtrait que je sois atteinte d’anorexie, je ne pèse pas beaucoup plus lourd qu’elle et je me vois grosse.

C’est vraiment étrange.

La seule explication que je trouve est simple.

Je ne suis pas anorexique.

[ Pas vrai ? ]

« Mais Stella reste avec moi
Je connais tes blessures
Bien mieux que toi
Tu n'est pas malade crois moi
Mais je vais te soigner tu verra Stella
Même si les autres que tu vois disent ça
Que tu es plus folle que moi Stella »

- иαנσυα вєℓуzєℓ - ѕтєℓℓα -

« Et à tous ceux qui se reconnaissent
Dans mes mots, mes faiblesses
Fuyez avant qu'on vous blesse
Avant que ne vous agressent
Les caresses d'un grand, les caresses d'un grand... »

- иαנσυα вєℓуzєℓ - ∂σ¢тєυя gєℓ -

By _Abs0lution_

Le plus dur dans l’écriture c’est décidément le commencement.

Je ne sais par où commencer.

Trop de choses à dire mais ne trouvant pas les mots pour l’exprimer.

Trop de choses à dire mais trop tôt pour vous les faire partager.

Ceci est le deuxième blog que je fais, et j’espère le réussir mieux que le précédent, même si je sais que peu de gens le liront.

C’est juste une satisfaction personnelle et un exécutoire où je peux mettre toute ma haine, toutes mes douleurs, mes blessures, mes souffrances, mon mal-être mais aussi mes amours, mes joies et mes moments de bonheurs, même si ils sont relativement rares.

Et autant vous le dire tout de suite si vous n’aimez pas ma façon de parler, d’être ou de penser, ma vision des choses et de la vie, au lieu de me laisser des commentaires désobligeants et vexants, cliquer sur la petite croix en haut à droite.Merci.

Sinon, pour toutes informations sans importances, j’suis une Bretonne de bientôt 15 ans [ le 1^er Septembre ! ], je vis précisément à Lannion ( 22 ) et si vous voulez savoir mon prénom il vous faudra attendre encore quelques temps.

L’une des choses principales que j’espère accomplir en écrivant ici, c’est tout simplement d’évoluer.

Et d’en laisser des traces écrites afin de m’en rendre compte et de pouvoir dire « j’ai grandi » et ptetre même qu’un jour je dirais «  j’m’en suis sorti ».

Peut être.

Cela fait 3 ans que j’me bats.

Et même si le courage me manque en ce moment parce que ma moitié me manque et que sans ce Lui mon combat s’avère plus que difficile, je me battrai jusqu’au bout, parce qu’il paraîtrait que la vie vaut la peine d’être vécue, alors …

« La petite maniaco-dépressive anorexique prendra sa revanche sur l'existence et récupèrera ces années volées.

C’est promis. »

« Combien de bonnes âmes s'attendriront sur notre parcours
Peut-être les mêmes qui à l'ancienne n'auraient jamais cru qu'en ce jour
Le soleil caresserait nos ailes en donnant raison à notre zèle
P'tite tête tu m'traitais de brêle... mes ambitions tu t'foutais d'elles
Mais hélas, pour ta gouverne, sache qu'on a bien repris les rênes
Aussi sûr qu'on se démène pour ne jamais plus être à la traine
On nous disait qu'ça craint là d'où l'on vient pour compter vivre de nos passions
Au point qu'elles nous consument à petit feu sans rémission
J'ai dû slalomer pieds nus et sans skis
Il m'a fallu traverser la toundra et plus sans huskies
Pour devenir maître de mon devenir j'ai frôlé la crucifixion
Mais j'en ai conclu que nos rêves sont à notre portée
Encore faut-il accepter de souffrir pour les mériter
Alors si tu doutes et qu't'en as marre surtout n'enterre jamais l'espoir  »

- gяαи∂ ¢σяρѕ мαℓα∂є -

By _Abs0lution_